1. Faire des choses qui nous effraient;
2. Bouger, bouger et encore bouger;
3. Faire preuve d’autodérision;
4. Renoncer aux choses qu’on aime;
5. Chanter sous la douche;
6. Veillez tard (voir très tard);
7. Voyagez;
8. Se mettre sur son 36;
9. Prendre des décisions spontanées;
10. S’entourer d’enfants;
11. Rester positif;
12. Ravivez la flamme de votre couple en pimentant votre vie amoureuse (pour les célibataires, flirter, flirter et flirter encore);
13. Profitez de la nature;
14. Se faire plaisir et se dorloter;
15. Dire son âge (sans tricher);
16. Manger des choses juste pour se faire plaisir;
17. Relire les livres qui nous ont rendus heureux;
18. Jouer, jouer et jouer encore;
19. Être en bonne compagnie et être une bonne compagnie;
20. Se garder au fait des technologies (Avec de l’aide quand c’est nécessaire).
Mon adaptation libre de la méthode KONMARIE
1. Imaginez votre commode imaginaire idéale
De grands tiroirs avec de l’espace, un beau meuble branché, raffiné et au goût du jour.
Vous pouvez prendre des notes, créer un tableau sur Pinterest, ou y réfléchir en buvant du vin dans une belle coupe (bientôt dispo sur ma boutique) et en regardant District 31 (confession : je suis de ceux qui n’ont jamais regardé District 31).
2. Ne vous commettez pas à un horaire
Au contraire de la méthode originale, évitez d’établir une date butoir où tout devra être terminé. Ce moment n’arrive pas, voire même jamais. Ça va vous mettre de la pression pour rien, pis ça on n’en veut pas… on va la sortir des tiroirs de toute façon. Moi je dis : prenez donc tout le temps que vous voulez.
3. Inventez-vous des catégories
- Les souvenirs qui nous font rire;
- Les souvenirs qui nous font du bien;
- Les visages et les personnes que l’on aime;
- Les souvenirs qui nous rappellent de ne pas vouloir les revivre;
- Les souvenirs de première fois..
Par exemple, on rassemblera tous les éléments qui nous font revivre des émotions négatives. Tous les souvenirs qui nous rendent trop nostalgiques, nous font pleurer ou détester quelqu’un, pour s’en éloigner le plus possible. Il faudra se visualiser en train de le crisser dans le fond du dernier tiroir. Celui que l’on placera le plus loin possible de notre tête et notre cœur.
4. Évaluez chaque souvenir
Utilisez la méthode du ressentiment ou communément appelée la méthode de la boisson triste. Elle est inévitable, et consiste à penser à chaque souvenir en se fermant les yeux et en se posant ces questions :
Cela peut paraître un peu étrange, dans le fond un souvenir c’est un souvenir, mais c’est vraiment la clé de ma méthode.
On évitera ainsi de garder des souvenirs «au cas où» (genre des souvenirs de nos EX…ce n’est pas bon).
Et tout au long du tri de vos souvenirs, vous mettrez de côté sans même vous en rendre compte (ben oui, facile de même…) ceux auxquels vous portez un attachement sentimental, tsé ceux qui vous font vous endormir quand vous avez le cafard ou qui vous donnent des frissons et du plaisir à vous faire courber les orteils le soir dans votre lit. Ils composeront le contenu du tiroir qui sera le plus proche de votre cœur.
5. Videz-vous la tête très vite
Ne gardez pas vos indésirables en tête dans le but de les raconter et ainsi les transférer à des amis qui ne vous ont rien demandé. Évitez de transposer vos souvenirs tristes, mauvais et malheureux pour qu’un proche les identifie comme l’un des siens.
Donc à moins que votre entourage ne soit très enthousiaste à l’idée de vivre votre mélancolie et vos regrets à votre place, vous devrez dire au revoir à ces sert plus à rien.
Vous ressentirez peut-être une certaine nostalgie à sortir de vos pensées, cette amitié que vous croyiez indestructible, ou encore cet emploi de rêve que vous n’avez jamais eu. C’est normal, ne vous inquiétez pas. Je vous suggère de remercier dans votre tête ces indésirables (car à voix haute cela serait vraiment bizarre). Remerciez-les de vous avoir fait cheminer avant de les oublier pour toujours (ce n’est pas comme si on avait le choix, voyons Marie).
6. Mettez en pratique les techniques de positionnement des tiroirs
Au lieu de laisser tous vos tiroirs pêle-mêle dans votre tête, tout votre corps (au sens figuré, bien entendu) agira à titre de structure pour bien les ranger, les conserver et les ressortir au bon moment. Le tiroir des souvenirs qui nous font du bien se retrouvera avec celui de nos attachements sentimentaux près de notre cœur. Celui des souvenirs qui nous font rire sera à l’endroit de notre rate. Celui des souvenirs que nous voulons nous débarrasser, vous pouvez facilement imaginer ou vous le placerez.
Si vous avez un walk-in ou de vastes placards, vous pouvez continuer de les utiliser si vous promettez de bien les ranger!
Un conseil de grande sœur : c’est la seule chose que vous recevrez de votre sœur, et que vous pourrez redonner comme vous voulez, et à qui vous voulez.
Ce conseil, je l’ai reçu d’une collègue de ma famille de travail d’une autre époque. Ce n’était pas ma sœur de sang, elle n’était pas plus vieille non plus, mais à ce moment-là elle était assurément cette grande sœur dont j’avais besoin.
Le principe de ce conseil était connu. Je l’avais probablement déjà entendu, mais là il arrivait juste à temps.
Facile! Je devais écrire toute la rancœur que j’avais dans la tête et dans le cœur, dans un cahier pour me défouler. « Débarrasse toi de ton aigritude » disait-elle.
Alors voici, mon adaptation :
1) Gardez toujours sur vous un cahier de défoulement. Un objet précieux : un beau cahier avec de belles pages pis du beau papier (bientôt sur ma boutique).
2) Un crayon (l’outil essentiel, vous l’aurez compris).
Le comportement et les actions des membres de votre fratrie vous dérangent, vous font de la peine et vous mettent hors de vous? Évitez des conflits inutiles, des frustrations qui vous embêtent, des non-dits qui vous déchirent. Ne vous obligez pas à vous isoler le temps que votre colère baisse. (Disons que côté isolement, nous avons assez donné).
Jetez votre fiel sur papier, inscrivez tout, pourquoi, comment et qui (ben non, pas besoin d’écrire qui, c’est une blague)
Une fois que toute cette amertume sera couchée sur papier, refermez le livre. Namaste.
Une variante pour les plus aguerries ou les audacieuses (comme moi et mes sœurs à numéros): demandez aux personnages de vos histoires qu’ils fassent la même chose que vous, et planifiez-vous des soirées de lecture.
Vous aurez alors la preuve que l’amour inconditionnel existe.
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